Les descendants des Pasteur originaires de Renens, dans le canton de Vaud, en Suisse et leurs alliés se retrouveront le samedi 14 août prochain en Haute-Vienne pour participer à la plus grande réunion familiale jamais organisée à La Courcelle, un petit village de la commune de Rancon, en Haute-Vienne, découvert il y a 40 ans par l’un de ces descendants Henry Pasteur et son épouse Gilberte Brûlat, au terme d’un long voyage de 300 kms en bicyclette.
Quelque 120 personnes, descendants directs, familles alliées, amis et tous les habitants de La Courcelle, se réuniront le samedi soir autour d’un grand buffet de spécialités limousines à 1 km de La Courcelle, au Moulin de la Ribière, sur les rives de la Gartempe, pour fêter, entre autres, les 80 ans d’Henry Pasteur, les 70 ans de Gilberte Brûlat et les 50 ans de leur fils aîné Olivier.
Beaucoup de participants feront pour l’occasion le voyage depuis la Suisse, certains viendront du Canada, d’autres de Hollande et même de Nouvelle-Calédonie !
Un arbre généalogique géant de quatre mètres de long sur un mètre de hauteur permettra à tous les membres de la famille, dont beaucoup ne se sont jamais rencontrés, de s’y retrouver. Un badge nominatif de couleur (chaque couleur représentant une branche familiale différente) sera distribué à tous les participants.
Il y aura bien sûr de nombreuses séances photos et la rencontre fera l’objet d’un film sur le thème « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », la célèbre phrase de Guillaume d’Orange devenue la devise de la famille.
Deux expositions se tiendront à La Courcelle au même moment, l’une sur l’histoire du village lui-même, avec des agrandissements de vieilles photos prêtées par les habitants et une série de photos aériennes prises en 1973 d’un ULM ; l’autre consacrée à Paul Émile Pasteur, le père d’Henry Pasteur, artisan missionnaire au Gabon avec le Docteur Albert Schweitzer puis en Nouvelle-Calédonie avec le missionnaire et ethnologue Maurice Leenhardt. Le clou de l’exposition sera la série de 64 aquarelles peintes par Paul Émile Pasteur de 1919 à 1925 en Nouvelle-Calédonie, qui constituent un témoignage iconographique précieux sur la Nouvelle-Calédonie des années vingt et permettent aujourd’hui aux Archives territoriales de Nouméa de reconstituer le plan des lieux et de visualiser des bâtiments aujourd’hui disparus ou en ruines. C’est grâce notamment à certaines de ces aquarelles qu’une ancienne école en pierre, inscrite au patrimoine territorial et dont Paul Émile Pasteur avait supervisé la construction entre 1919 et 1924, a pu être entièrement restaurée en 2003, en préservant son architecture originale.
Paul Émile Pasteur a également peint une dizaine d’aquarelles représentant des fleurs de Maré (Iles Loyauté), qui furent reproduites en cartes postales et vendues dans les années trente en Suisse au profit de « L’Œuvre de Maré », un projet de village pour lépreux, dont les souffrances physiques et la misère sociale l’avaient vivement ému.
Un recueil des aquarelles de Paul Émile Pasteur a été imprimé pour l’occasion et sera vendu sur place ou par correspondance. Un timbre à l’effigie de Paul Émile Pasteur et une enveloppe « premier jour » ont également été imprimés et seront offerts en souvenir à chaque participant.
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