Les plus anciennes mentions du patronyme Pastor

Il est parlĂ© dans SĂ©nĂšque (De ira, II 33) d’un Pastor qui vivait l’an XXXIX de JĂ©sus Christ et 790 de Rome ; il avait deux fils et Ă©tait Chevalier Romain.

Dans l’Histoire des empereurs romains de Crevier, il est dit que le fils d’un illustre Chevalier Romain nommĂ© Pastor ayant Ă©tĂ© mis en prison sans autre cause qu’une propretĂ© recherchĂ©e et un Ă©lĂ©gant ajustement qui avait piquĂ© la jalousie de l’Empereur CaĂŻus Caligula, le pĂšre vint demander la grĂące de son fils et CaĂŻus ne lui rĂ©pondit que par l’ordre de conduire le prisonnier Ă  la mort. Ce ne fut pas tout, il se fit un plaisir inhumain de forcer le malheureux pĂšre Ă  Ă©touffer sa douleur et l’invita le mĂȘme jour Ă  souper. Pendant le repas, il l’attaqua par des santĂ©s qu’il lui porta, par des couronnes et des parfums qu’il lui envoya, en ordonnant qu’on observa sa contenance et qu’on lui en rendit compte. Pastor eut la fermetĂ© dans une si triste conjoncture de montrer de la gaietĂ© sur son visage et dans ses maniĂšres, il avait encore un fils pour lequel il craignait la cruautĂ© du tyran.

Source: Jean Baptiste Louis Crevier, Histoire des empereurs romains, depuis Auguste jusqu’à Constantin (T. 3 p. 83). Paris, Desaint & Saillant, 1750-1756.


Pline le Jeune parle dans une de ses lettres Ă  SuĂ©tone d’un procĂšs qu’il soutint en faveur d’un Julius Pastor l’an 100 de JĂ©sus-Christ et 851 de Rome, sous l’empereur Trajan.

Dans son Histoire gĂ©nĂ©rale d’Italie, Targe parle d’un Pastor avocat Ă  Naples riche et trĂšs considĂ©rĂ© qui vivait sous ThĂ©odat, roi des Ostrogoths en Italie l’an 536 de JĂ©sus-Christ.

Il avait beaucoup de crĂ©dit Ă  Naples oĂč il vivait trĂšs attachĂ© aux Goths qui en Ă©taient les maĂźtres, lorsque BĂ©lisaire, gĂ©nĂ©ral de l’Empereur Justinien, assiĂ©gea cette ville et l’emporta en vingt jours. Ce Pastor fit une belle harangue au peuple pour l’empĂȘcher de se rendre Ă  BĂ©lisaire et pour se maintenir dans l’obĂ©issance due Ă  leur souverain. Il mourut d’une attaque d’apoplexie, occasionnĂ©e par le chagrin qu’il Ă©prouva de la prise de la ville par BĂ©lisaire.

Source: Targe, Jean Baptiste, Histoire gĂ©nĂ©rale d’Italie, depuis la dĂ©cadence de l’Empire romain jusqu’au temps prĂ©sent (T. I pp. 437 Ă  462). Paris, Monory, 1774-1775.

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